La respiration empirique, projetés l’un contre l’autre. Les corps se heurtent, séisme, Richter est au sol.
Inspirer, inspirer au point d’en oublier d’expirer.
A travers ma main immobile, c’est son souffle qui me traverse. J’ai l’impression qu’il se passe une heure. Mais lorsque j’ouvre les yeux, son visage n’est plus là.
Ma main reste figée, comme pour s’ agripper à quelque chose mais l’air et toute son absence pèsent trop.
Je me sens mutilé, amputé de son souffle qui ne résonne plus contre ma paume.
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