Un petit viaduc entre la transgression des mots et l’amour de l’écriture.
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Je découvre (seulement!) ce blog, au hasard de mes pérégrinations internet (qui eût cru qu’un top 10 des réalités sur les infirmières me mène ici ?)…et j’adore, vraiment. Jolie plume !
Merci pour ce message
Et vive les infirmières 🙂
Pour moi aussi, découverte étonnante aujourd’hui ( tandis que je cherchais sur le net lequel de sismique ou sismographique se disait). Jolis textes…
Merci !
J’aime être le fruit du hasard 🙂
Découverte du soir, bonsoir ! Et quelle découverte 😉
Merci pour ces moments d’évasion 🙂
Merci ! C’est toujours un plaisir de se savoir lu et entendu 🙂
j’ai lu ce blog en entier et j’en veux encore !
Les textes devraient réapparaître d’ici un petit mois 🙂 Merci pour cet encouragement !
alors je suis impatiente 😉
Superbes ces textes… Vraiment. Chapeau 😉
Je viens de tomber sur ce blog via un article sur les infirmières … Très bonne découverte ! Je vais parcourir les différents posts
merci !
En espérant que les autres posts vous plaisent aussi
Bientôt 2 ans que je suis ce blog sans y avoir laissé de commentaire. Shame on me. Je suis totalement fan de ta (ouais je prend la confiance je te tutois) plume ! C’est un sacré don de savoir si bien écrire. C’est ma petite lecture quotidienne dont je ne me lasse jamais. Un grand bravo et merci pour ces petites perles 🙂
Mieux vaut tard que jamais, et merci. Les yeux des autres sur ses mots c est toujours un peu angoissant mais tu as très bien su faire tomber cette barriere ( ouai moi aussi je tutoies:) )
C’est fou de voguer sur le web au hasard en espérant trouver un peu de réconfort, un petit détail qui dirait » t’es sur la bonne voie, elle est simplement un peu plus escarpée que c’que tu pensais ». Je vous lis, je m’écris et je nous pleures, vous comprenez ? Sans doutes pas. J’écris moi aussi et j’étais un peu dans une impasse aujourd’hui, merci de m’avoir aidé à en sortir. J’imagine que c’est ça aussi écrire, trouver les mots pour nous mêmes mais aussi pour les autres.
Merci !
Je pense que c’est bien là tout l’essentiel de l’écriture : se sauver et tenter de sauver les autres avec.
J’ajouterai (qui n’est pas de moi mais qui est salvateur)
Je comprends ce qui retient tes bras et détourne ton regard. Ton besoin de stabilité est légitime Je sais aussi bien que toi ce que l’avenir signifie et, comme toi, que si l’on n’y prend garde, il peut nous aspirer dans un siphon d’ennui ou de drames. Je sais bien qu’à nos âges, l’amour ne suffit plus et que l’on attend du quotidien une protection, au risque que celle-ci tempère la joie des corps .
Je sais combien ma vie peut sembler fragile au regard de tes rêves et de tes projections, je ne suis pas un homme qui a les dents aussi blanches que ses chemises, je ne suis pas un homme qui inspire les soirées en mohair et les couchers à heures fixes, et il m’arrive encore que certaines émotions me fassent vaciller. Oui, je te l’accorde, aimer devient plus lourd, parce que nous savons toi et moi ce que cela convoque et ce que cela réclame. Nous connaissons le goût acre de la déception et notre passé est sacrifié par nos échecs .
Nous savons que rien de ce qui blesse vraiment ne cicatrise jamais et nous sommes régulièrement rappelés à nos douleurs. Je comprends ton essoufflement et ton désir de calmer ta vie, mais permets-moi de croire encore que le bonheur a terrassé bien des peines et qu’il claque mieux des doigts que la frilosité. Ne me retire pas l’idée, aussi incertaine soit-elle, que s’aventurer est toujours plus vivifiant que se contenir, que ce qui s’élance a plus de grâce que ce qui se ramasse.
Un jour qui se lève, aussi merdique soit-il, même en novembre, même par temps de pluie, est toujours plus prometteur qu’un soir de juin qui a tout dit. Vois-tu, je n’ai pas eu ma dose et j’ai encore envie de vivre sans politesse à l’égard de l’avenir. Je n’ai aucune raison de le ménager, de le laisser passer devant moi. C’est mon droit. C’est mon devoir de vivant
J’ai lu chaque mots que tu as écris, j’ai souri, j’ai réfléchi, j’en ai relu certains en me demandant si on s’était pas déjà rencontrés dans une autre vie et que je t’avais tout dit, de ce que je pensais, ressentais. Les mots ont un poids irrégulier. Un poids qui fluctue selon qui l’ont est, quand on les lit. Tu as remarqué ? Je suis passé au tutoiement, pourtant c’est pas mon genre, je vouvoiement plus facilement que je ne tutoie, mais par contre je tutoie chaque auteurs dont j’ai lu les livres même si je n’en ai jamais rencontré aucun. Je me dis simplement qu’eux et moi on est trop intime pour toutes ces simagrées, parce-qu’ils m’ont laissé rentrer en eux et que j’ai fais pareil en réponse. Alors, je vais te dire le genre de chose que j’aime à entendre les rares fois où je fais lire ce que j’écris puis promis je me tairais; Ce que t’écris est beau et rien que pour ça n’arrête jamais.
« Je me demande souvent qui mène la danse. Si c’est ma vie qui fait de moi ce que je suis ou si c’est moi qui fait de ma vie ce qu’elle est. » David aussi je le tutoie 🙂