J’ai pris racine entre les eaux quand ils m’ont tous mis en prison
Entre 4 murs on est plus libre que dans les failles de la raison
J’ai mis mon ego au placard, j’ai lapidé toutes mes barrières
J’ai évidé toute ma mémoire pour y accueillir l’univers
J’ai regardé entre les lignes car le reflet dans le miroir
Me renvoyait mes vieilles racines, de gamin qui a peur du noir.
Les moments et les horizons sont les pages de mon existence
Ils ressemblent à une levée de fond qui veulent retrouver leur enfance
Si j’ai pas réussi hier c’est pour que demain soit mieux
Et si demain est un enfer c’est que mes désirs sont impérieux
Tu comprends.
Je-refuse d’attendre quelqu’un pour ré-apprendre à respirer
Et je n’attendrai pas le destin pour qu’il me dise ce que j’ai raté.
Et chaque minute que j’attends
Et chaque minute me dépasse
Et si je perdais pied maintenant
Est-ce que je serais à ma place
Et chaque heure qui me contrôle
Dans la matrice dégueulasse
Je ne veux plus jouer le rôle
De celui qui reste à sa place
Tu sais, ca fait tellement d’années que j’essaie de comprendre
Le pourquoi du comment de pourquoi je sais pas me défendre
Je sais que je peux donner comme le meilleur de moi-même
Autant que je sais m’effondrer et regorger tellement de peine
Incontrôlable leitmotiv j’avance sans me poser des question
Je m’égare souvent dans les vices en attendant la passion
Je repense à ces paroles qu’ils ont lancées sans savoir
Qu’elles allaient anéantir de leur jargon blasphématoire
Le regard de quelqu’un qui ne croit plus en l’homme
Depuis qu’on a perdu Bowie, Kurt et John Lennon
Ça prend du temps à avaler les pierres qu’il te jettent à ta face
C’est comme réapprendre à marcher après une rupture dégueulasse
On m’a dit vas pas trop vite, on m’a dit faut être patient
Mais demain arrive si vite et j’ai pas changé de continent
Peu importe ces intentions on me dit que je dois m’y faire
L’enfer est pavé d’ambition de vouloir me foutre par terre
Mais t’en fais pas je suis conscient je sais qu’à chacun de mes pas
Si je retourne en arrière c’est pour mieux te ramener chez moi
Ca semble tellement égoïste, pessimiste, incandescent
Si je-me met à parler d’amour on dira que je suis inconscient
Mais j’y peux rien tu sais c’est comme quitter le rivage
Si j’ai pas de quoi m’accrocher je me finirai à la nage
Et chaque minute que j’attends
Et chaque minute me dépasse
Et si je perdais pied maintenant
Est-ce que je serais à ma place
Et chaque heure qui me contrôle
Dans la matrice dégueulasse
Je ne veux plus jouer le rôle
De celui qui reste à sa place