Sismographe n’écrit plus. Enfin pas tout à fait. Sismographe écrivait pour un client. Qui est devenu un ami. une belle histoire qui ne sera pas publiée parce qu’elle doit rester dans la famille.
Voici l’unique extrait que je mettrai en ligne.
Pour la suite de l’écriture, sache que je pars bientôt faire un mini tour du monde au Canda et aux Etats-Unis. De là sortira un livre. Différent. Illustré de photographies sur le voyage, la liberté et l’amour (evidemment sinon c’est pas un livre de moi ! )
Affaire à suivre donc.
« Aujourd’hui, je porte à bout de bras, à portée de cœur, mon reflet dans le miroir, la moitié de mon tout.
Aujourd’hui je me tiens tout entier dans une boite.
C’est toi qui es enfermé dans cette boite et pourtant c’est moi qui suis à l’étroit.
Impossible de t’y laisser seul. Toi et moi nous ne nous sommes jamais quittés.
Il n’y a pas de « jusqu’à ce que la mort nous sépare ». De toute façon, on a rien fait comme tout le monde.
Aujourd’hui, on m’empêche de respirer avec mes deux poumons.
Et je ne suis pas sûr de réussir à le faire tout seul. Tu étais maintenu en vie par des machines et moi j’étais retenu ici par toi.
Aujourd’hui ne pourra plus jamais s’arrêter. Je vais vivre aujourd’hui pour le restant de ma vie. En te portant, encore, toujours, pour réussir à supporter.
Nous étions plus que des frères de sang.
On peut vivre en perdant du sang.
Aujourd’hui, j’ai perdu mon frère. Et j’ai perdu plus que du sang. »