Fermer les yeux trop fort, traverser les frontières
Tu le sens dans les corps cet avant-goût céleste
C’est sûr que les tranchées sont tracées de pensées
Laboure dans la tête, résonnent sur la peau
Je crois que je m’entête de l’absence de barreau, et que cette liberté écrite dans les livres, n’est que le placebo d’une quête saturée. On regarde nos vies, spectateurs pétrifiés.
Allez putain lance toi dans cette pluie d’existence. Demain est un ailleurs, un écho d’abondance.
Les yeux abasourdis comme une maison close, les murs sont les témoins de tout ce que tu oses.
Cours vers tes ailleurs, ceux qui te font vibrer. Ta vie n’est pas la leur, laisse-toi te submerger. Les émotions vacillent, éructent et ton corps bat. Spectateur tu brilles quand, enfin, tu deviens toi.